L’image au secours du travail de liaison dans un groupe de délinquants sexuels

Le 17 avril à 20H30 – Maison de la SBP

L’image au secours du travail de liaison dans un groupe de délinquants sexuels

Depuis 6 ans, nous coanimons un groupe thérapeutique composé de patients auteurs d’infractions à caractère sexuel. Il y a 3 ans, nous avons introduit l’image comme média. Le groupe était auparavant basé sur la règle de l’association libre. Les contenus étaient peu engagés, peu intimes, les absences trop fréquentes. Quant à nous, l’ennui nous gagnait. 

Nous avons alors pensé au photolangage comme un soutien à l’énonciation subjective en permettant aux patients, presque malgré eux, de partager de l’intime de façon cadrée et sécurisante. L’image s’est avérée effectivement très utile pour ces patients qui font tous état de traumatismes infantiles importants et dont la moitié est condamnée pourtéléchargements d’images pédopornographiques

Quel rôle l’image, médiatrice d’un monde imaginaire en souffrance, peut-elle jouer pour ces patients ? Peuvent-ilss’approvisionner du dehors en cherchant des images extérieures pour résoudre des questions embarrassantes du dedans ? Nous partagerons avec vous des contenus de ce groupe et tenterons de dégager les processus à l’oeuvre depuis que l’image est venue à notre secours.