« Des familles de djihadistes et des jeunes au service de la prévention : du récit de vie au témoignage. »

« Rien à faire, rien à perdre » est un dispositif d’accompagnement avec des jeunes engagés dans l’idéologie djihadiste mais aussi avec des familles concernées pour co-créer au départ de leur récit de vie un support pédagogique, une capsule vidéo qui retrace, pour les jeunes, les différentes étapes du processus d’endoctrinement et pour les membres des familles, ce qu’ils ont traversé en termes de honte, culpabilité, sentiment de solitude, perte de confiance dans leur capacité éducationnelle, etc. Chaque personne a été accompagnée par une équipe de professionnels pour la réalisation de sa capsule vidéo. Lors du tournage, chacun(e) filme librement son univers symbolique. Mettre la créativité au cœur de cet accompagnement participe à un cheminement de reconnaissance, celui de transformer une vie en œuvre, ce que Freud nomme la sublimation, un mécanisme qui permet de se sortir de ce qui nous empêche de vivre, notamment par l’acte créateur. Leurs récits est une tentative de mettre en mots l’événement qui les a isolés pour ensuite, par l’intermédiaire de ce tiers, ce média qu’est la capsule vidéo, s’adresser à la société et symboliquement y reprendre pied. Pour ces jeunes, leur participation au projet « Rien à faire, rien à perdre » leur permet d’advenir en tant que sujet, non plus contre la société, mais pour créer un monde commun et éviter à d’autres jeunes de succomber à la tentation du radicalisme. Pour plus de renseignements : extremismes-violents@cfwb.be

ou encore :  dossier pédagogique

Livre d’Isabelle Seret

 

quelques interviews : Plateforme de ressources du réseau practicies

Rendez-vous le 17 décembre pour les membres à l’horaire et au lieu habituel…